Nous venons de vivre une période tumultueuse : une votation citoyenne a eu lieu concernant le stationnement à Grenoble. Nos vies n’ont pas été bouleversées comme celles, par exemple, des habitants d’Alep en Syrie qui subissent depuis des semaines les bombardements de l’armée Russe. A l’aune de ce qui se passe sur la planète, remettons donc les pendules à l’heure : le ciel ne nous est pas tombé sur la tête, nous allons survivre et continuer à vivre ensemble sur le territoire métropolitain.
Mais il faut arrêter de se tromper d’adversaire. L’équipe municipale en place ne s’est pas donné la mission – et vous qui avez contribué à son élection le savez bien – de réduire les libertés des grenoblois, de les empêcher de vivre ou de les appauvrir en augmentant le tarif des horodateurs voire en bouleversant le paiement du ticket résident.
Qu’y a-t-il devant nous maintenant ? Un énorme travail si l’on veut aller vers une ville – osons encore l’adjectif – apaisée. Car attention ! Pendant que nous nous battons les uns contre les autres, d’autres pensent pour nous, occupent le terrain et nous entraîneront si nous n’y prenons garde vers les solutions qui les arrangent, en clair qui rempliront leur porte-monnaie, pas le nôtre et n’augmenteront pas les finances de la ville.
A ce propos, nous vous conseillons de lire l’article de La Revue foncière [1] :
http://www.revue-fonciere.com/RF1_Baraud.pdf : « La nouvelle économie du stationnement. »