L’avis de l’autorité environnementale sur le projet de l’élargissement de l’A480

vue de l'A480L’avis de l’autorité environnementale sur le projet de l’élargissement de l’A480 et la modification de l’échangeur du Rondeau sous la maîtrise de la société autoroutière AREA et de l’état a été publié. Cet avis est disponible ici en format pdf.

Il s’agit d’un avis sur la qualité du dossier présenté et plusieurs points ont été soulevés qui font écho à nos inquiétudes par rapport à ce projet :

  • L’absence de l’étude sur des solutions alternatives pour fluidifier la circulation surtout par rapport au développement des transports en commun dans le sud de l’agglomération.
  • Absence d’une étude sur l ‘effet du projet sur la périurbanisation
  • Des interrogations sur l’impact du projet sur le lit du Drac et son milieu naturel avec des destructions importantes de forêt et d’espèces protégées (castor) qui doivent faire objet de mesures compensatoires.
  • Une étude peu approfondie sur l’effet de l’aménagement prévu pour une vitesse de 90 km/h sur la qualité de l’air, surtout en comparaison avec un aménagement conçu pour une vitesse à 70 km/h.

Les points soulevés sont en relation avec les points du projet que nous considérons problématiques :

  • Un aménagement dimensionné pour une vitesse de 90 km/h où nous demandons 70 km/h afin de réduire l’impact du bruit et de la pollution ainsi pour limiter l’effet d’appel d’air d’une nouvelle infrastructure par rapport au volume total du trafic automobile.
  • L’absence de verrou physique limitant la circulation à l’entrée de l’agglomération coté Saint-Egrève après le passage du pont sur l’Isère 4 voies (3 voies et la bretelle du Nord de la Presqu’île Scientifique). Cet aménagement ouvre à moyenne terme la voie à un développement autoroutier supplémentaire, par exemple la prolongation de l’A51 vers Gap. Une telle finalité est tout à fait dans la logique de l’aménageur, AREA.
  • Un rapprochement des échangeurs de l’habitat et des écoles dans le secteur Catane-Vallier avec son impact au niveau de la pollution atmosphérique et acoustique.
  • L’absence d’une étude sur une gestion plus moderne des voies de circulation avec une voie consacrée au transport public ou au covoiturage. Il faudra pallier à l’absence de lignes Express ou d’une autre forme de transport public performante sur des axes comme Vif – Polygone Scientifique – Moirans ou Vif – Saint-Martin-d’Hères – Crolles.
  • L’impact sur le milieu naturel du Drac, véritable poumon vert de l’agglomération et lieu d’une grande richesse naturelle et d’une fonction de corridor écologique.
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