La perception sélective des unions de quartier CV et CBCH par rapport aux Chronovélo

Dans une conférecours Lafontaine avant - aprèsnce de presse reprise dans deux articles, un article sur Place Grenet et un dans le Dauphiné Libéré du 1 novembre 2018, les unions de quartier Centre Ville et Championnet-Bonne-Condorcet-Hoche expriment un rejet des Chronovélo au centre-ville en général et des inquiétudes par rapport au passage du Chronovélo cours Lafontaine devant le lycée Champollion, en particulier.

Tout d’’abord, cette réaction arrive trop tard, le réseau Chronovélo a en effet été annoncé en juin 2017, le tracé de la piste cyclable a été annoncé début janvier 2017, le débat sur les réaménagent du secteur a été lancé en 26 septembre 2016. Depuis, les unions de quartier, comme les habitants, ont eu largement l’occasion de s’exprimer sur la question et on ne peut pas nier qu’un débat a eu lieu.

Il semble surtout que les unions de quartier ont une perception très sélective des risques : Apparemment,  d’accepter deux voies de circulation automobile à 50 km/h devant l’entrée du lycée n’a jamais posé problème, mais il y aurait des risques pour une circulation cyclable à 30 km/h grand maximum. Pour rappel, voici des photos de 2011, avec les deux voies de circulation, et de 2014 avec le tracé préliminaire des bandes cyclables préfigurant la piste Chronovélo.

Il semble bien qu’il y ait  des idées fausses quant à la relation entre voies Chronovélo et vitesse, idées fausses  que les unions de quartier entretiennent avec l’usage délibéré du terme « autoroute ».  En effet, Chronovélo ce n’est n’est pas seulement la rapidité, mais aussi une question de sécurité et de confort des cyclistes : pas de voitures garés sur la bande cyclable, pas d’interruption de la continuité tous les 100 m, possibilité de rouler côte à côte (chaque automobiliste a le droit de bavarder avec son passager, un cycliste pourrait avoir celui de bavarder avec celui ou celle qui roule à côté de lui ?). Ensuite c’est aux cyclistes d’adapter leur vitesse à la situation, et ils en sont bien capables, et ceci déjà dans leur propre intérêt car le cycliste est toujours celui qui court le plus de risque en cas d’accident, et potentiellement, de chute. Par ailleurs, il y a aussi une surestimation des capacités des cyclistes qui rouleraient bien trop vite devant le lycée.

D’autre part, il paraît évident on soulève là de faux problèmes : même à Amsterdam, on n’a jamais vu une situation où un piéton n’aurait  pas pu traverser une piste cyclable ! En revanche, comme un article précédent du DL le mentionnait, les passages piétons ne sont pas systématiquement respectés par les automobilistes, situation fréquente et désormais lourdement verbalisée. On peut regretter que les positions des es unions de quartier semblent se rapprocher d’une agitation pré-électorale de certains. Les habitants  ont en effet le droit et le besoin d’unions de quartier constructives et modérés.

Et si l’on peut bien comprendre l’agacement par rapport à certains cyclistes qui roulent à des vitesses non-adaptées, surtout en zones piétonnes, force est de reconnaître qu’il s’agit d’un autre problème, sans rapport avec l’existence de pistes cyclables Chronovélo. En revanche, il y a des points qui méritent réflexion, comme la délimitation du parvis devant le lycée et les arceaux cycles à proximité, et il est très bien que l’union de quartier les ait soulevés.

Aujourd’hui, le désir des habitants est surtout de voir la mise en place des nouveaux aménagements du centre-ville !

 

WPB

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