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Rencontres improbables: Que signifie investir pour l’avenir?

Rencontres improbablesLes premières Rencontres improbables

Que signifie investir pour l’avenir?

Pierre Rabhi et François Albrieux, président de la CGPME*
 organisées par le Réseau Citoyen de Grenoble.

* Confédération générale du patronat des petites et moyennes entreprises

La rencontre devant un parterre de dirigeants des petites et moyennes entreprises, des représentants d’associations, d’étudiants, de chercheurs et d’élus de l’agglomération grenobloise. Elle a eu lieu le 17 mars 2016 à l’Institut de la Géographie Alpine et était animée par L. Gwiazdzinski son directeur.

Elle se fond sur les réflexions d’un utopiste, P. Rabhi, et sur celles d’un pragmatique, homme de terrain, F. Albrieux. P. Rabhi est l’initiateur de l’idée d’agroécologie et du mouvement Colibri et F. Albrieux, ancien universitaire historien, est dirigeant d’une société spécialisée dans le vélo.

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Dans un premier temps, P. Rabhi s’est félicité de la présence de jeunes dans la salle, puisque le changement passera sans doute par eux. Il a rappelé ensuite les thèses développées dans Le monde a-t-il un sens, co-écrit avec J-M Pelt,: il a fallu de la coopération et de l’associativité pour que le monde advienne ; or les humains ont instauré des oppositions et des fragmentations dans ce monde et aujourd’hui l’humanité détruit ce à quoi elle doit sa propre existence. La modernité et ses miracles technologiques ont modifié la perception que nous avons du monde, mais notre système est fragile ; nouveau Prométhée, l’homme moderne a une vie qui repose sur des artifices qui lui font oublier la réalité biologique et naturelle. Continuer la lecture de Rencontres improbables: Que signifie investir pour l’avenir?

Réponse à la Lettre de Michel Destot

Monsieur le député,

Nous revenons sur le courrier que vous avez distribué dans les boites aux lettres des habitants de notre ville [1].

Vos quatre premières lignes font état de votre rôle de député : étudier, proposer des lois, les faire appliquer « dans le respect des valeurs républicaines et universelles« . A ce titre vous avez récemment voté contre la prolongation de l’état d’urgence demandée par le gouvernement socialiste, et nous en prenons acte.

Nous notons que s’arrête là le message donnant des nouvelles de votre action de député. Le reste de votre lettre n’est plus de cet ordre et nous constatons qu’une partie du budget dont vous disposez pour accomplir votre mandat sert à faire de la propagande destinée à démolir dans l’esprit des grenoblois le travail de l’équipe municipale actuelle. Nous attendons des éclaircissements sur ce détournement des moyens financiers mis à votre disposition pour accomplir votre mandat d’élu de la nation.

Nous vous laissons le droit de vous interroger sur « la direction empruntée par la municipalité actuelle« . Mais de grâce M. Destot n’embarquez pas les grenoblois dans vos pérégrinations politiciennes.

Les mots « abandon », « dégradation », « otage », « mystification », « baisse drastique », « faillite », « absence » « désengagement », « faute », « sectarisme », « cynisme » scandent votre discours et laissent penser que la ville est à feu et à sang, dirigée par des pirates sans foi ni loi qui vont la détruire. Pour l’ancien édile que vous êtes vous manquez là de discernement. Qui croyez-vous convaincre ? Pour qui ramez-vous ? Quelle image de Grenoble voulez-vous répandre ? Continuer la lecture de Réponse à la Lettre de Michel Destot