J’ai participé au groupe qui est allé sur la Bastille, groupe animé par quatre employés du service des espaces verts, qui se sont portés volontaires pour cette action. Il y avait 40 – 50 participants, quelques familles et quelques élus en plus, Pierre Mériaux et Olivier Bertrand.
La sortie a été fortement très intéressante car elle a montré la quantité de travail, habituellement invisible, nécessaire à l’entretien de cet espace naturel et culturel.
Nous avons beaucoup appris sur des questions que nous ignorons le plus souvent :
- la moitié du budget des espaces verts passe dans le nettoyage, et le chiffre est en augmentation. En ce qui concerne la Bastille, il y a deux passages des équipes par semaine sur les descentes principales pour vider les poubelles et nettoyer.
- un grand secteur au-dessus du Fort du Rabot appartient au CROUS qui le laisse à l’abandon, ce qui fait aussi obstacle à l’utilisation de cet espace par les promeneurs et les coureurs.
- un des deux bâtiments de l’Université a trouvé un acquéreur pour en faire une résidence hôtelière, mais le second bâtiment cherche toujours preneur.
Il y a de plus un travail régulier nécessaire sur la stabilité des murailles et sur le problème des tags à effacer. Seul bémol, l’état lamentable de la poudrière à mi-chemin, mais peut-être un jour un projet y se fera.
Quant à la propreté, la sortie a confirmé mon impression générale, à savoir qu’il y a peu d’ordures sur la colline. Il fallait vraiment chercher pour en trouver…
Et finalement nous avons vu les fameux moutons de la Bastille (il y en a 5).
Ces occasions d’un contact direct avec les agents des services sont très instructives et précieuses où nous avons par exemple aussi appris qu’il y a 20 % de femmes au service des espaces verts, en espèrent que ceci sollicite quelques vocations. Il semble que l’action s’est aussi bien passée pour les 13 rendez-vous dans les différents quartiers, aidé par la météo clémente de la matinée.
wpb