Le 14.7. le Dauphiné Libéré publiait un article « L’association Grenoble à Cœur sait le conseil d’état » Il s’y trouve la phrase du collectif « depuis la mise en place de la nouvelle circulation, le taux d’oxyde d’azote a augmenté de 35 % sur les grands boulevards et de 30 % sur la rocade.
Comment continuer à augmenter la part d’énergie solaire produite sur le territoire français ? Comment atteindre l’objectif signé par la Metropole en 2016 dans la charte Plan Energie Climat qui vise à augmenter les énergies renouvelables produites localement de 20 % en 2020 ? En Aout 2105 : La loi transition énergétique pour la croissance verte fixe des objectifs nationaux. 2 dispositions nouvelles y sont introduites : – la possibilité pour les collectivités de prendre des actions dans le capital des sociétés commerciales qui produisent des énergies renouvelables,
– la possibilité pour ces mêmes sociétés d’ouvrir leur capital aux citoyens. L’outil Projet Energ’y citoyennes « solaire d’ici », SAS constituée en 2015, saisi ces opportunités. Cette Société par Action Simplifié a sélectionné pour sa première tranche 13 lieux répartis sur 6 communes de la métropole. Ces panneaux installés et exploités au cours de l’année 2017 sont posés principalement sur des toits d’écoles, de centres de loisirs et cantines scolaires. Une deuxième tranche plus ambitieuse est prévue pour 2018. Grenoble Alpes métropole ainsi que 9 des 49 communes de ce territoire ont pris des parts dans cetteSociété, dont la gouvernance est semi-coopérative. Cet « opérateur énergétique territorial »au capital de 90 000 €, détenu par 65 souscripteurs à l’ambition d’installer 100 toitures solaire photovoltaïques en 3 ans sur les toits, publics et privés, de l’agglomération. La production d’électricité photovoltaïque sur notre territoire, malgré un potentiel théorique important, a du mal à se développer. Le soutien de la collectivité est utile pour amorcer le projet, donner l’impulsion qui permettre à notre territoire de créer sa part d’autoconsommation. Si l’engagement des états est une condition indispensable pour contenir le réchauffement climatique sous la barre des 2°C, il ne peut pas à lui seul accomplir la transformation en profondeur de notre modèle socio-économique que suppose la transition énergétique, rendant les territoires acteurs de changement. De nouvelles formes d’implication des citoyens peuvent, à terme, contribuer à changer la donne. Ces initiatives traduisent une forme de réappropriation de la question énergétique pour produire une énergie propre et sans déchet. Il est important qu’il ne faille plus se rendre en Autriche ou en Suède pour voir de tels projets. Un nouvel appel de fonds aura lieu en juillet 2017 …
Un rapport sur le service public de collecte et de valorisation des déchets urbains de notre métropole vient d’être publié. Il témoigne de la mise en œuvre progressive de la feuille de route déchets voté en janvier 2016. Elle est engagée vers deux objectifs ambitieux : une réduction des déchets de 15%, une augmentation significative de la valorisation de la matière à plus de 58%. L’enjeu majeur de réduire l’enfouissement des déchets en augmentant la valorisation matière et/ou énergétique s’inscrit dans la transition écologique et énergétique que nous portons. Ce rapport souligne les avancées en cours dans ce domaine. Sont aussi soulignés : les efforts entrepris et effectués par le service déchet – l’implication de différents acteurs du territoire, ensembles impliqués pour améliorer les performances de tri de chacun car c’est là que les marges de progression sont les plus importantes. On peut noter le succès de la concertation sur le Schéma Directeur des Déchets signe que les métropolitaines et métropolitains se sentent concerné-e-s, s’investissent dans ces objectifs d’une meilleur qualité de tri, de + de recyclage ou re-emploi, de – de gaspillage matière, de + de compostage,… . Depuis 2015, sélectionnée sur l’appel à projet « Zéro gaspillage, zéro déchet », la métropole de Grenoble est devenue pionnière en ce qui concerne la lutte contre le gaspillage. La lecture de ce rapport montre que nous allons dans la bonne direction.
Aider les citoyens à se réunir en réseau et à développer à Grenoble et dans son agglomération des idées et des actions permettant des initiatives citoyennes améliorant la vie démocratique dans la cité