Le 17 avril, c’est
un nouvel appel national à agir contre le réintoxication du monde, qui fait
suite aux appels des 17 juin et 17 novembre 2020. A Grenoble, nous avions
enfourché nos vélos pour ces occasions, et nous vous proposons de réitérer
l’expérience, cette fois pour dénoncer l’urbanisation agressive de la métropole.
En effet, cette envie de répondre à l’appel national nous est venue parce que
plusieurs lieux installés dans la cuvette sont aujourd’hui menacés d’expulsion
et de destruction par des logiques d’urbanisation et d’artificialisation, mais
c’est aussi l’occasion de rappeler toutes les luttes qui perdurent dans la
métropole contre les Grands Projets Inutiles et Imposés, pour la préservation
des terres et pour notre droit à vivre et habiter la ville !
Nous relayons ici l’appel de Neyrpic autrement à manifester à l’occasion du procès engagé contre les riverains qui portent un recours contre le permis de construire du centre commercial Neyrpic.
NEYRPIC : NOUS SOMMESTOUTES ET TOUS CONCERNE·ES
Jeudi 8 avril à 13h, Albert, Françoise, Michel, Monica et Solange, habitant·es de Saint Martin D’Hères sont convoqué·es devant la justice. Leur méfait ? Avoir déposé un recours en justice contre le projet de centre commercial à Neyrpic. Apsys, le promoteur, les attaque pour « recours abusif » alors que ce même recours n’a pas été jugé.
Le promoteur demande à la justice de condamner ceux qui ont déposé un recours contre le permis de construire, sous prétexte qu’ils lui font perdre 27 millions d’euros, somme qu’il réclame en intégralité à chacun d’entre eux… alors que ce recours ne l’empêche absolument pas de faire les travaux qu’il voudrait faire. Nous sommes tous concernés ! Demandons le respect du droit constitutionnel d’agir en justice ! Il est inadmissible qu’un promoteur, une des plus grandes fortunes de France, fortement encouragé par la municipalité de Saint Martin d’Hères, se permette une telle tentative d’intimidation des citoyens ! Il n’en sont que plus déterminés à faire entendre leur voix, notre voix, celle de l’ensemble des citoyens qui pensent qu’il serait absurde et climaticide de construire un tel centre commercial.
Ce procès est celui de la liberté d’expression des habitants, commerçants (qui ont aussi été intimidés et ont dû céder à la pression), entrepreneurs, associations, universitaires, acteurs de la culture et du sport,…
Rendez-vous au palais de justice deGrenoble le 08/04 à 13 h
Mobilisation déclarée en préfecture. Le port du masque est demandé, celui du déguisement de dinosaure fortement recommandé !
Les ruines de l’ancien monde à la friche Neyrpic. Toute l’aberration du projet Neyrpic et de la pseudo-consultation de la ville de Saint-Marin d’Hères dans cet entretien avec l’urbaniste Bernard Crozel très édifiant : https://collectif-neyrpic.info/entretien-avec-bernard-crozel/
Synthèse des réflexions autour d’un projet alternatif pour la friche Neyrpic
La prochaine étape de la démarche de projet alternatif, synthèse
des 4 ateliers de réflexion, aura lieu
Jeudi 5 décembre à 19 h salle Ambroise Croizat (à côté de l’école de musique) à St-Martin-d’Hères.
Cette reconstitution sera suivie plus tard d’une mise en espace de ce projet alternatif. L’association Neyrpic autrement a lancé une démarche de projet largement ouverte pour une réflexion collective sur une alternative au projet de centre commercial.
Vous avez peut-être vu que l’actualité autour de Neyrpic est très chargée ces temps-ci. Après le Réseau Citoyen de Grenoble et Alternatiba, ce sont des Gilets jaunes qui nous ont sollicités pour rejoindre leur action sur Neyrpic : création d’une « maison du peuple » dans une des Halles, le mercredi 13 novembre, occupée à partir de samedi 16 après-midi et expulsée dans la soirée du même jour, suivie d’une lettre ouverte au Maire de Saint-Martin-d’Hères qui a provoqué la colère de la 1° adjointe de Saint-Martin-d’Hères. Mais les GJ ne lâchent rien ! Le mouvement Extinction Rébellion (XR) se mobilise aussi sur Neyrpic. Et au niveau national maintenant, le projet de centre commercial Neyrpic est inscrit sur la carte des luttes de la revue Reporterre, largement diffusé, depuis lundi, par « super Local ». Et le projet Europacity en région parisienne a été récemment arrêté. Le vent tourne, l’ère de l’hyperconsommation semble se terminer…
"aider les citoyens à se réunir en réseau et à développer à Grenoble et dans son agglomération des idées et des actions permettant des initiatives citoyennes améliorant la vie démocratique dans la cité"