Archives de catégorie : Grenoble Alpes Métropole

CONFÉRENCE DE GUILLAUME FABUREL

LE MARDI 18 MAI 2021 DE 19H à 20H30

A travers ses ouvrages, Guillaume Faburel* lance un manifeste pour lutter contre ce qu’il appelle la barbarie des métropoles, matérialisation du néolibéralisme urbain. L’auteur remet en question le discours de l’urbanisation généralisée du monde en pointant les dysfonctionnements et les impacts que génère la grande ville contemporaine : exclusion économique, ségrégation spatiale et souffrance sociale, tout en alimentant la crise écologique.

Nourri de ses 25 années de recherche et de militantisme, il fait un tour d’horizon des alternatives qui se construisent à l’extérieur de la métropole pour lutter contre la barbarie. Ces alternatives se structurent autour de 3 communs : le rapport au vivant, la coopération et l’autogestion.

Ces communs existent en dehors de la métropole. Pouvons-nous construire ces communs-là dans le monde urbain ?

Nous accueillerons tout au long de la soirée des acteurs et actrices du territoire afin de confronter les points de vue :

  • Lucas Berard, Conseil de développement de Grenoble Alpes métropole. Le C2D est une instance consultative métropolitaine de débats et de propositions, créé en 2001 pour faire suite à la loi d’Orientation pour l’Aménagement et le Développement Durable du Territoire (1999).
  • Dorian Martin, urbaniste qualifié OPQU consultant en urbanisme dans la région lyonnaise. Ancien collaborateur de l’Agence d’Urbanisme de la Région Grenobloise (AURG). Au sein de l’agence, il a notamment travaillé à l’élaboration du PLUI de Grenoble Alpes métropole.
  • Pierre-Louis Serero, Civipole (ex Lahgglo). Association de loi 1901, créée en 1999 par les associations et unions de quartier de l’agglomération grenobloise pour porter la voix des habitants.
  • Christian Bailly, co-président du Réseau Citoyen de Grenoble. Le RCG s’est constitué en association en 2013 dans le cadre des élections municipales de 2014 à Grenoble pour porter la voix des citoyens non encartés dans un parti politique. Le mouvement fait partie de la majorité municipale grenobloise autour d’Eric Piolle, et compte 7 élus locaux (dont 4 siègent au conseil métropolitain). 

https://us02web.zoom.us/j/82181912129?pwd=OUR0WXBxc1pRYllFYThqRmgxS0ZIdz09

*Guillaume Faburel est professeur en géographie, urbanisme et science politique à l’université Lyon 2 et à l’Institut d’études politiques de Lyon.

Invitation en pdf

Intimidation des opposants au projet Neyrpic

Nous relayons ici l’appel de Neyrpic autrement à manifester à l’occasion du procès engagé contre les riverains qui portent un recours contre le permis de construire du centre commercial Neyrpic.

NEYRPIC : NOUS SOMMES TOUTES ET TOUS CONCERNE·ES

Jeudi 8 avril à 13h, Albert, Françoise, Michel, Monica et Solange, habitant·es de Saint Martin D’Hères sont convoqué·es devant la justice. Leur méfait ? Avoir déposé un recours en justice contre le projet de centre commercial à Neyrpic. Apsys, le promoteur, les attaque pour « recours abusif » alors que ce même recours n’a pas été jugé.

Le promoteur demande à la justice de condamner ceux qui ont déposé un recours contre le permis de construire, sous prétexte qu’ils lui font perdre 27 millions d’euros, somme qu’il réclame en intégralité à chacun d’entre eux… alors que ce recours ne l’empêche absolument pas de faire les travaux qu’il voudrait faire.
Nous sommes tous concernés ! Demandons le respect du droit constitutionnel d’agir en justice !
Il est inadmissible qu’un promoteur, une des plus grandes fortunes de France, fortement encouragé par la municipalité de Saint Martin d’Hères, se permette une telle tentative d’intimidation des citoyens ! Il n’en sont que plus déterminés à faire entendre leur voix, notre voix, celle de l’ensemble des citoyens qui pensent qu’il serait absurde et climaticide de construire un tel centre commercial.

Ce procès est celui de la liberté d’expression des habitants, commerçants (qui ont aussi été intimidés et ont dû céder à la pression), entrepreneurs, associations, universitaires, acteurs de la culture et du sport,…

Rendez-vous au palais de justice de Grenoble le 08/04 à 13 h

Mobilisation déclarée en préfecture. Le port du masque est demandé, celui du déguisement de dinosaure fortement recommandé !

voici l’appel en pdf

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La rive gauche de l’Isère à Grenoble mérite mieux qu’un retour en arrière !

Avec la suppression subite de la piste Tempovélo entre la place Dubedout et la rue Masséna, les Grenoblois redécouvrent ce qui n’allait pas dans le secteur :

  1. L’inadéquation des infrastructures de voiries (trottoirs, bandes cyclables, voie-s motorisée-s) sur ces quais.
  2. La vitesse excessive des véhicules et l’insécurité résultante pour les piétons et les cyclistes. 
  3. Les véhicules de secours bloqués systématiquement dans les bouchons sur les deux voies de circulation des quais rive gauche.
  4. Un phasage des feux tricolores au niveau du pont piéton méprisant les utilisateurs non-motorisés, feux peu respectés par la circulation automobile.
  5. Le report de la circulation cyclable dans la zone piétonne du centre ville.
suppresssion tempovélo quais

Cet axe Tempo Vélo avait installé au moment du déconfinement en mai 2020 de manière rapide afin de favoriser les déplacements doux dans un contexte sanitaire où il fallait éviter trop d’affluence dans les transports collectifs et trop de reports sur les véhicules individuels. Comme pour les autres TempoVélos, la qualité de l’aménagement était sommaire vu le contexte de sortie de confinement.
Le retour en arrière brutal décidé par la Métro, sans aucune concertation avec les habitant.e.s et/ou les représentant.e.s élu.e.s et sans projet d’aménagement futur, prive les Grenoblois de cet espace nouvellement ménagé. Même si la fréquentation directe de la Tempovélo sur les quais est resté limitée mais honorable (900 déplacements journaliers comptabilisés par la Métro et 1500 par l’ADTC), les effets secondaires positifs ont été importants :

  • un apaisement de la circulation automobile avec des vitesses réduites grâce au gabarit limité à une voie
  • un aménagement convenable pour les déplacements vélos sur un axe qui va de la gare au CHU de Grenoble 
  • une meilleure sécurisation des piétons sur le trottoir du bord de l’Isère et pour les vélos qui n’avaient plus à circuler entre des voitures
  • la possibilité pour les secours d’emprunter la piste cyclable pour dépasser le flux immobilisé sur la voie automobile

Cet aménagement temporaire a aussi remis au goût du jour les envies de revoir l’aménagement de la rive gauche de l’Isère dans un espace qui regroupe le Théâtre de Grenoble, le Palais du Parlement qui va bientôt accueillir le musée de la Résistance, le Téléphérique, etc… Pratiquement toutes les listes des candidat.e.s aux élections municipales avaient développé une vision de cet espace. L‘étude à l’échelle réelle de l’effet d’aménagements sur le secteur permet de choisir collectivement des scénarios d’aménagements réalisables dans ce secteur bizarrement laissé à l’écart jusqu’à présent : excès de vitesse des véhicules pas sanctionné(s), stationnement désordonné laissé au bon vouloir des automobilistes sur la malheureuse bande cyclable existante. Et pour couronner le tout, une chaussée en très mauvais état ne permettant pas aux vélos une circulation fluide sans écarts toujours mal vus par les conducteurs et surtout dangereux pour les cyclistes.
La suppression de cette piste par le SMAAG, sans concertation et sans projet d’avenir, est un bien mauvais signal sur la façon dont se conduit la politique Métropolitaine en ce début de mandat. Pour sa part, le Réseau Citoyen de Grenoble milite pour la transparence des décisions prises, une participation citoyenne et un respect mutuel développant le vivre ensemble et le cadre de vie de tous les habitants au sein de notre Métropole, et s’élève contre la pratiques actuelle de l’équipe métropolitaine.