Archives de catégorie : Culture

Réponse à Joël Pommerat

Réponse à Joël Pommerat*

Nous avons lu le 3 juin 2016 votre tribune dans la page 22 du quotidien Libération curieusement intitulée IDÉES.

Curieusement, car il n’y a aucune idée dans votre texte, simplement une diatribe contre une équipe municipale abusivement réduite dans vos lignes à sa composante EELV. Pour quelqu’un comme vous qui montre par ses créations et notamment la dernière (ça ira) qu’il peut fouiller des textes, visiter des évènements passés et présents pour en tirer une vision éclairée, c’est méconnaître la situation grenobloise au niveau de sa réalité politique. Pour faire court, c’est une équipe de rassemblement initiée par un réseau citoyen …. Nous vous renvoyons à la lecture de quelques sites internet pour votre information :

http://www.placegrenet.fr/2013/06/23/reseau-citoyen-explorateur-en- politique/4872

http://reseaucitoyen-grenoble.fr/

http://unevillepourtous.fr/.

Et à l’abondante littérature pré et post-élection.

De passage une semaine à Grenoble écrivez-vous, cela effectivement se constate facilement en lisant ces trois colonnes qui enchaînent amalgames, imprécisions et « coq à l’âne ».

 «À Grenoble, le milieu culturel local comme on dit» Analysons cette entrée de phrase. Milieu culturel, quel est ce mystérieux milieu ? De qui est-il constitué ? Quelle est son importance ? Continuer la lecture de Réponse à Joël Pommerat

A propos du Street Art à Grenoble : quelques éléments de réflexion

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Il ne faut pas tout mélanger et faire la distinction entre graff et tag. Si les premiers ont une certaine reconnaissance et sont le fait d’auteurs qui pourraient s’apparenter à des artistes, voire sont des artistes, artistes de rue, en l’occurrence, il n’en va pas de même des seconds. Les graffs sont des compositions pensées, réfléchies suivant une certaine ordonnance. L’un des meilleurs exemples en était le mur peint rue Berthe de Boissieu qui a été détruit lors de la construction du quartier de Bonne. Mais c’est aussi l’une des composantes de cette démarche que ce soit des œuvres non pérennes, même si aujourd’hui les musées, conscients de leur valeur à la fois esthétique et sociétale, ont récupéré ce mode d’expression et l’ont fait entrer dans leurs murs. Beaucoup de graffeurs exposent maintenant dans des galeries. Le graff de pan de mur rive droite de l’Isère à hauteur de Saint-Martin-le-Vinoux, un endroit où les inscriptions murales sont plutôt tolérées, appartient à cette catégorie. Au-delà, on peut aimer ou non, c’est un autre problème, de goût personnel, celui-là ! C’est le lot de toute œuvre d’art de provoquer des réactions contradictoires. C’est même l’une de ses fonctions ! En c’est bien en cela que l’art interroge.

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